L’accueil concerne les enfants scolarisés sur la commune de Bransles. Ils sont âgés de 3 à 12 ans.
L’accueil périscolaire est une transition entre la maison et l’école pour l’enfant et un relais entre
les parents et les enseignants.
L’animateur référent est garant des conditions d’accueil de l’enfant et doit transmettre,
s’il y a lieu, les informations données oralement par les parents, aux enseignants.
Chaque enfant est un individu à part entière, avec un rythme et une évolution qui lui sont propres.
Au sein de la collectivité, l’animateur veillera au respect mutuel, tant au niveau des enfants que des adultes.
En adéquation avec le projet éducatif de l’association, le respect est sous-entendu dans chacun des objectifs développés (respect des personnes et du matériel).
L’enfant est en apprentissage constant et l’adulte doit être réceptif à son évolution. Il doit pouvoir, ponctuellement, lui donner les apports nécessaires à celle-ci.
Rythme de vie
L’écart d’âge important entre les enfants, implique des besoins et une évolution différenciée.
Les premiers temps, l’adulte devra privilégier l’écoute des plus jeunes sans pour autant oublier les autres.
Les enfants faisant leur première rentrée scolaire, ne savent pas ce qu’est la vie en collectivité et pour certains,
cela peut être beaucoup de contraintes d’un seul coup, accompagné d’un sentiment d’abandon et de solitude.
L’enfant passe d’un milieu familial ou nourrice, donc protégé, à une vie de groupe et une obligation de
partage à laquelle il n’est pas concrètement préparé.
Les enfants plus âgées ont déjà une expérience de la vie en collectivité ;
L’aménagement des lieux doit être chaleureux et permettre à l’enfant de trouver un « coin » adapté à son besoin du moment :
- coin repos (où l’enfant peut s’isoler)
- coin lecture
- coin jeux ou dessins en « libre service »
- coin activités défini selon un projet de groupe
La cour reste l’endroit propice au défoulement. Lorsque les enfants sont dans les salles,
l’atmosphère doit être à la tranquillité.
L’autonomie
On ne naît pas autonome, on le devient. Les apprentissages vers l’autonomie sont aussi divers que variés
et passe par des domaines différents :
- le jeu est un outil essentiel au développement de l’enfant. Il permet de mettre en avant la réflexion,
l’imagination, la créativité, l’échange, le partage.
- L’imitation va permettre à l’enfant d’affirmer et d’affiner sa personnalité.
Elle se manifestera différemment suivant les âges. (déguisement, reproduction d’une situation vécue,
« copiage »…)
- La répétition aidera l’enfant à intégrer une consigne, une façon de faire.
- L’expérience et le laisser-faire (dans un cadre défini avec lui) vont lui permettre de tester
ses capacités et sa persévérance. L’enfant a aussi besoin de chercher seul pour apprendre et retenir.
- L’initiative montre que l’enfant a comprit les possibilités de liberté d’actions qui lui sont offertes.
Cependant, il faut que l’adulte ait été suffisamment clair et qu’il s’assure que tout le monde ait bien
comprit les règles établies avec le groupe. Dans le cas contraire, il peut y avoir besoin de ré expliquer.
- La responsabilisation (distribution du goûter, installation et rangement des activités, lavage des verres,
nettoyage lorsqu’on a renversé…) permet de mettre en avant la confiance que l’on porte à l’enfant ;
il se sentira rassuré et aura aussi confiance en lui.
Si la surveillance de l’adulte doit être constante, son intervention ne doit pas être systématique.
La vie en collectivité
Le phénomène de collectivité peut induire des comportements différents de ceux que l’enfant manifeste
habituellement chez lui et variables suivant les enfants. Pour cette raison, chacun doit pouvoir trouver
sa place individuellement au sein du groupe. L’éducation que reçoit l’enfant par ses parents n’a rien à voir
avec les règles qu’impose la vie collective pour le bien être de chacun.
Les adultes et les enfants doivent donc définir des règles de vie ensemble afin qu’elles puissent
être acceptées par tous. Elles doivent pouvoir être complétées en fonction des évènements,
rediscutées et évaluées régulièrement et en groupe. On peut d’ailleurs appelé cela projet de vie
(sur lequel on fait le point régulièrement afin de voir si tout le monde a respecté ce qui a été défini)
plutôt que règles de vie.
La discussion et le débat sont importants (on aurait pu les définir dans la partie autonomie).
Ils vont permettre aux enfants d’affirmer leurs choix, de faire des concessions et de développer leur
esprit critique. Ils sont alors acteurs et non consommateurs, ils sont des citoyens.
L’animation d’un accueil périscolaire présente des aspects différents de l’animation d’un centre de loisirs,
du fait de la présence échelonnée des enfants sur un temps relativement court.
De plus dans le contexte présent, les enfants sont peut nombreux en même temps.
Le matin on privilégiera les activités en « libre service ».
Pour les enfants qui n’ont pas déjeuné chez eux, ils auront la possibilité de prendre une collation.
Après la classe, les enfants auront un moment de détente en extérieur (suivant la météo) avant le goûter.
Le choix des activités leur revient. Les coins aménagés définis plus haut sont à leur disposition.
Un projet d’animation sera mis en place. Plusieurs paramètres et points sont à prendre en compte et à définir :
- l’hétérogénéité des âges
- les envies et les goûts
- les compétences psychomotrices
- le(s) temps de présence
- les besoins matériels inhérents au(x) projet(s)
- le temps de réalisation
- l’évaluation des objectifs
L’animateur organisera la construction du projet sur plusieurs jours de façon à ce qu’un maximum d’enfants
puissent y participer et que les temps de discussion autour du ou des projet(s) ne soient pas trop longs.
Voir en annexe un exemple de méthodologie de projet.
Il est important que chacun prenne conscience de son investissement dans le projet de groupe.
Chaque enfant est garant de la réussite et de l’aboutissement de ce pour quoi il s’est engagé.
Pour l’année 2007/ 2008 un projet fleurs a été fait et sera renouvelé les années suivantes si il plaît
aux enfants, il a été mis en place (a détaillé ce qui a été fait avec les bulbes et ce qui sera fait
tout au long de l’année).
- Hygiène : les adultes veilleront au lavage des mains chaque fois que nécessaire.
Le lavage des verres ainsi que le nettoyage des tables (après les collations ou les activités) sera fait soit
par les enfants soit par les adultes encadrants.
- santé : les risques d’allergies connus ou les régimes particuliers doivent être affichés de façon à ce
que chaque adulte intervenant puisse en prendre connaissance facilement.
- En cas d’accident, l’animateur appellera le SAMU qui jugera des suites à donner.
Il préviendra ensuite les parents. Si l’enfant doit être transporté à l’hôpital,
le bénévole présent accompagnera l’enfant et restera près de lui jusqu’à l’arrivée des parents
(il sera remplacé à l’accueil). La fiche sanitaire et l’autorisation d’intervention seront remises aux
pompiers ou service de médecine compétant.
- Les collations : Elles sont établies avec les enfants, les achats se font chaque mois,
les produits sont stockés dans une boîte fermée hermétiquement et les aliments frais sont mis au réfrigérateur,
un thermomètre indique une température qui ne doit pas dépasser les 4 à 6 ° .
L’animateur référent : il est le point de repère pour les enfants, l’interlocuteur privilégié pour les parents et
les enseignants, et le référent pour les bénévoles qu’il devra tenir au courant du déroulement des activités.
Il est le garant du bon fonctionnement en général. Il veillera à ce que les parents ou le responsable
de l’enfant signe le cahier de décharge le matin comme le soir.
Les bénévoles : un planning de présence des bénévole est établit mensuellement.
Certains sont présents une à deux fois par semaine, d’autres toutes les deux semaines ou moins.
Il est important qu’ils puissent prendre part au(x) projet(s) construits avec les enfants s’ils le désirent
et qu’ils aient une place à part entière au sein de la collectivité. Ils sont présents pour seconder
l’animateur et ils auront prit connaissance du projet pédagogique avant leur première intervention.
L’aménagement et le rangement des salles devront être effectués à chaque fois, les enseignants utilisant
également les locaux mis à disposition.
Du petit matériel et des jeux sont à disposition. Concernant l’achat de matériel spécifique,
l’association donnera son aval ou non en fonction de la cohérence des projets et
de leur estimation budgétaire.
Dans tous les cas, l’adulte doit être à l’écoute de l’enfant. Il doit être rassurant par son attitude et
son vocabulaire.
Exemple de méthodologie pour la mise en œuvre d’un projet d’animation
1/ Chaque enfant cite 3 ou 4 activités qu’il aime faire ou qu’il aurait envie d’essayer.
L’animateur note tous les mots, même s’ils sont plusieurs fois cités.
2/Le groupe classifie les activités (sport, travaux manuels, construction, spectacle…) certaines
pouvant entrer dans plusieurs catégories.
3/Le groupe repère les activités qui apparaissent plusieurs fois et élimine celles qui n’apparaissent
qu’une fois (c’est le début des concessions)
4/Il définit ensuite les activités qui peuvent faire partie d’un même projet.
5/Pour chaque groupe d’activités, les enfants aidés des animateurs vont devoir établir :
- la méthode de réalisation (exemple : tournois, construction d’une maquette, concours,
création manuelle individuelle ou en groupe…)
- le temps à consacrer à chaque activité (nombres de séances, de semaines, de mois)
- lister les besoins et les matériaux nécessaires.
- estimer le budget (suivant l’âge des participants l’adulte apportera une aide ou fera l’estimation)
En fonction de tous ces éléments, tout ou partie de ces activités seront retenues et planifiées.
L’animateur synthétisera les projets et les présentera aux enfants afin de s’assurer que cela correspond
à leurs attentes, en posant toutefois une réserve concernant le budget qui sera accordé ou non par
l’association organisatrice.